Ecrivez votre histoire

Je vous propose une nouvelle façon de regarder votre histoire, que ce soit pour la raconter, pour la comprendre, pour y puiser des réponses à des questions anciennes ou présentes, pour dépasser des blocages ou des répétitions, bref pour vous apercevoir de ce qui se passe en vous et des liens relationnels de cause à effet par exemple qu’il y a entre ce qui vous arrive et ce qu’il est arrivé, à vous ou à d’autres dans votre famille à une autre époque.
Que ce soit simplement par désir de transmission, de mémoire de l’histoire familiale ou personnelle, ou avec l’objectif de démêler ce qui vous semble noué, écrire votre histoire, personnelle et familiale, peut parfois s’avérer un outil incontournable, en tous cas toujours instructif et moteur.
Vous pouvez en avoir l’idée, l’envie, depuis longtemps parfois, sans toutefois passer à l’action.
Forcément ce travail-là vous emmène dans des endroits pas toujours faciles à revisiter, pas toujours plaisant, ou simplement indifférents, et la motivation se perd cachée derrière un tas de « bonnes raisons », appelez cela autrement des rationalisations. Les freins ne manquent pas à ce genre d’entreprise et les questions de sens, de temps ou de capacité peuvent vite avoir raison de la meilleure intention ou volonté.
L’écriture telle que je vous la propose permet de contourner ces freins et d’entrer enfin dans la réalisation de votre projet.
Vous racontez, j’écris ce que vous dites, nous retravaillons ensemble votre texte.
Par mon écoute et mes questions, je vous propose une guidance en douceur qui vous permet de ne pas tomber dans le piège de l’évitement, sauf si c’est un évitement conscient et délibéré. Parfois aussi on peut omettre ce qui peut paraître un détail pour qui est impliqué dans l’histoire tellement connue, mais dont l’oubli enlève au déroulement son sens profond. Bref, si les obstacles invisibles sont nombreux, parvenir à les repérer et les déjouer n’est pas toujours facile quand on décide de se lancer dans cette aventure.

L’ambition de ce travail consiste à vous permettre de mettre en forme et par écrit, un texte de votre histoire ou de l’histoire de votre famille. Les deux sont intimement liées mais il est très intéressant de s’apercevoir qu’elles s’écrivent de manières différentes…

TARIF 30 euros l’heure d’écriture, à mon cabinet

Spirituel: Connexion avec un autre monde, une autre perception de la réalité

Voici 3 textes courts à partager sans modération, pas pour en faire une religion, mais pour prendre conscience de la beauté de ce qu’ils expriment, ensemble et séparément. Ils sont issus du livre « pieds nus sur la terre sacrée »


Standing Bear, chef Sioux né en 1868 :
« L’homme qui s’est assis sur le sol de son tipi, pour méditer sur la vie et son sens, a su accepter une filiation commune à toutes les créatures et a reconnu l’unité de l’univers ; en cela, il infusait à son être l’essence même de l’humanité. Quand l’homme primitif abandonna cette forme de développement, il ralentit son perfectionnement. »

Tatanga Mani, indien Stoney, dans son autobiographie :
« Oh oui ! Je suis allé à l’école des hommes blancs, j’ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la Bible. Mais j’ai découvert à temps que cela n’était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre de Wakan Tanka qui est l’ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature. Vous savez, si vous prenez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant, pendant quelques temps, la pluie, la neige et les insectes accomplir leur œuvre, il n’en restera plus rien. Mais Wakan Tanka nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d’étudier à l’université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie ».

Chiyesa, écrivain indien :
« Enfant, je savais donner ; j’ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu’aujourd’hui je vis de l’artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux ; chaque arbre était un objet de respect. J’admire aujourd’hui, avec l’homme blanc, un paysage peint dont la valeur est estimée en dollars ! c’est ainsi que l’Indien est reconstitué, comme des pierres naturelles qui, réduites en poudre, sont reformées en blocs artificiels pour aller construire les murs de la société moderne.
Les premiers américains tempéraient leur fierté d’une singulière humilité. L’arrogance spirituelle était étrangère à leur nature et à leur enseignement. Ils n’ont jamais prétendu que le pouvoir de la parole articulée était une preuve de supériorité sur la création muette ; la parole était pour eux un cadeau empoisonné. Ils croient profondément au silence – signe d’une harmonie parfaite. Le silence est l’équilibre absolu du corps, de l’esprit et de l’âme. L’homme qui préserve l’unité de son être reste calme et inébranlable devant les tourments de l’existence – pas une feuille ne bouge sur l’arbre ; aucune ride à la surface de l’étang qui brille – telle est, pour le sage illétré, l’attitude idéale pour la conduite de la vie.
Si vous lui demandez « Qu’est-ce que le silence ? », il répondra : « c’est le Grand Mystère (Wakan Tanka) Le silence sacré est sa voix ! » Si vous lui demandez « Quels sont les fruits du silence ? », il dira : « La maîtrise de soi, le vrai courage ou la persévérance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre angulaire du caractère ».

Covid et confinement -

La situation sanitaire impacte tout le monde, ne serait-ce que parce que nous sommes en train de nous « habituer » à vivre et faire des choses qui appartenaient au domaine de la science fiction il y a encore quelques mois seulement. Qu'est devenu la sidération que nous avons ressentie en mars 2020 lorsque, du jour au lendemain, on s'est retrouvé à vivre tous les jours comme un 1er janvier – l'air festif en moins ? Porter un masque pour sortir, sur autorisation, ne plus se rendre à son travail, fermer les écoles ! Qu'on l'aie pris au début avec du recul ou pas, huit mois plus tard, l'impact est là, chez tout le monde, parce que maintenant la plaisanterie a assez duré, ça serait bien que ça s'arrête ! Hé bien non, nous voilà en plein dedans. Si lutter contre la Covid appartient à tous, chacun a aussi à faire en sorte de continuer à vivre – et pas à survivre – dans des conditions qui ne sont pas les mêmes pour tous. Inutile d'énumérer ici les différents cas de figure, ce serait long et sans grand intérêt, parce que chacun, face à la difficulté qui est la sienne, est là encore unique et spécifique. Notre gouvernement fait ce qu'il peut pour « ne laisser personne sur le bord de la route », comme on nous dit – un peu à toutes les sauces, d'ailleurs - il n'en reste pas moins qu'il y en a parmi nous qui ne sont pas des plus visibles, et ils sont plus nombreux que ce qu'on croit. Du coup, beaucoup de personnes peuvent se sentir livrées à elles-mêmes, voire abandonnées, non seulement par l'Etat, mais « de tous » peut vite pointer le bout de son nez. Le problème est que tous les domaines sont touchés, de l'équilibre financier à l'équilibre psychologique, sachant que les deux font facilement la paire et que l'un comme l'autre, dès l'instant où ils s'installent dans la durée voire dans la profondeur, attentent à l'équilibre relationnel. Il s'agit de s'inscrire dans un cercle vertueux plutôt que de se laisser embarquer dans la dégringolade. D'autant que les conséquences du Covid et du confinement ont la fâcheuse tendance à enfoncer un clou déjà existant. Au cas où on ne l'aurait pas remarqué, elles aggravent précisément nos fragilités, y compris celles qu'on ne voulait pas voir... Du coup, on les voit bien. Et c'est ce qui rend les choses difficiles à gérer dans une dynamique de globalité. Alors puisqu'on les voit bien, c'est peut-être le moment de les prendre en considération. Cesser de faire l'autruche, c'est peut être dur au départ, mais c'est aussi ce qui permet de traiter vraiment ses douleurs chroniques. Cependant, attention à ne pas tomber dans le misérabilisme qui, pire que tout, fait zoomer de plus en plus sur ses échecs, failles, discordances, manques. On peut s'autoriser des pauses, des regards tournés vers l'horizon – regarder loin, c'est bon pour le moral. Combien d'entre nous souffrent de l'enfermement et de l'isolement liés au confinement et pour autant ne se sont pas appropriés l'autorisation de sortir une heure par jour, trois maintenant ? Sortir, bouger son corps, respirer l'air frais, à fortiori l'air froid de l'hiver, est une façon de s'évader un peu chaque jour de la lourdeur du contexte anxiogène. Cela n'est qu'un exemple. Il en existe beaucoup d'autres. Dessiner, bricoler, jouer d'un instrument, cuisiner, jardiner, autant d'activités qui n'ont pas vocation à régler les problèmes, plutôt à reprendre son souffle. La liste est longue, chacun selon ses goûts. Combien sont ceux aussi qui ne montrent rien et font croire à leur entourage que tout va bien ? Accepter de dire et accepter un peu d'aide permet de maintenir le lien, ce lien si malmené et qui fait tellement défaut pour beaucoup depuis le mois de mars. Parce qu'à force de simuler, on se coupe des autres et de leur apport, bienveillant et bénéfique. De là à s'apercevoir qu'on peut soi-même apporter une aide là où on ignorait l'existence de difficultés – puisque la chance est toujours chez les autres – il n'y a qu'un pas. À la condition de ne pas se laisser entraîner dans l'escalade de la plainte et de la critique, ce qui est un mal permanent, à la porté de tout le monde, plutôt facile mais qui ne porte rien de bon. Encore une chose, ça n'est pas parce qu'on n'a pas encore commencé quelque chose qu'il est trop tard pour s'y mettre.

L'humour et son sens

Humilité et sens de l'humour sont parfaitement accordés, tellement accordés qu'ils sont indissociables. Quand le sens de l'humour disparaît, c'est que l'humilité manque. Mais quel est ce sens qui se propose comme un sixième, en plus du goût, de l'ouîe, etc. A moins qu'il ne s'agisse d'une direction? Le sens de l'humour, tel que sans lui les autres n'en sont pas: mot d'esprit, comique, absurde, humour noir, burelesque, loufoque, aucun humour n'a de sens s'il n'est accompagné de la possibilité de l'auto-dérision. Et l'auto-dérision n'est vraiment possible que grace à l'humilité. Ne confondons pas humilité et auto-dérision avec auto-flagellation qui, elle, relève plutôt d'un processus conscient lié à la plainte sous-tendu par un autre processus, inconscient cette fois, de fantasme de toute-puissance. Comme l'a magnifiquement développé  Hubert Reeves dans son ouvrage du même nom, nous sommes des "Poussières d'étoiles". Cela signifie au moins deux choses: premièrement nous sommes poussière - nous l'étions et nous le serons de nouveau, nous dit la Genèse dans la Bible (Gn 3.19) - et deuxièmement nous venons des étoiles, de l'univers, nous sommes le Grand Tout. Mais pas tout seul. Chaque herbe, chaque plante, chaque arbre, chaque fleur de mon jardin est mon jardin. Mais un brin d'herbe, à lui tout seul ne saurait faire un jardin. L'humour n'est un sens que s'il est accompagné d'humilité, faute de quoi il devient ironie, sarcasme, cynisme, projection de la frustration sur autrui. Oui, nous venons du ciel, des étoiles, de l'univers infini - toujours d'après la genèse, "à la ressemblance de Dieu" - tout en même temps que nous sommes une simple herbe du jardin. 

La phrase d'aujourd'hui

Jeudi 5 mars 2020

 

 "Ne parle pas de toi-même sans t'accorder la possibilité de changer"

 Alejandro Jodorowsky

Le Cabinet

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Sandrine Pascual D’Alessandro

-Professionnelle en cabinet libéral depuis 2010
-Membre du Centre de Recherche en Psychanalyse pendant 12 ans au sein de la SFPA
-Membre Agréé de la Société Française de Psychanalyse Appliquée pendant 13 ans
-Diplômée en 2009 de l’Institut Français de Psychanalyse Appliquée sous la direction de Chantal Calatayud

 

 

 

Le Cabinet

Contact : Sandrine Pascual D’Alessandro

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