L'inconscient

L'homme a pour habitude de se vivre comme étant le maître en son âme. Il surveille, il contrôle, il a le pouvoir de décision, il est aux commandes. Il gère son moi, ses pensées, ses sentiments et ses actions. Tant que règne un certain équilibre entre pensées, sentiments, actions d'un côté et exigences, volonté et valeur de l'autre, il voit confirmée l'illusion selon laquelle rien ne lui échappe "en son âme et conscience". Il ordonne ce qu'il accomplit et il s'en trouve satisfait. Il a le sentiment de maîtriser ses pensées et ses désirs, et il est persuadé d'en connaître les moindres d'entre eux et de savoir comment les traiter.

D'où son étonnement et son sentiment d'impuissance dès lors que les choses ne se passent plus de manière aussi fluide. Qu'il se sente mal à l'aise dans son fort intérieur sans raison apparente, qu'il soit assaillit de pensées malvenues de manière répétitive et sans moyen d'action par la volonté propre, ni par la raison logique, pas plus que par les objections de la réalité, qu'il se sente la proie de réactions hors de propos ou démesurées, ou qui "ne lui ressemblent pas" en ce sens qu'elle ne correspondent pas à ce qu'il estime être représentatif de lui-même parce qu'en adéquation avec ses valeurs, il se retrouve alors en position de redouter ses propres productions psychique, de les combattre ou de les dénier, cherchant à s'en défendre, bloquant dans la même occasion des capacités dont il jouissait jusque-là librement et harmonieusement, ou créant des symptômes dont il ignore l'origine.

La psychanalyse rend à l'homme ce qui lui est si cher, sa responsabilité, et donc ses moyens d'action quant à sa vie psychique en considérant que son symptôme, ce dont il se plaint parce qu'il en souffre, est le résultat de ses propres compromis, de ses rejets, de ses refus, face à une part de lui-même qui demandait à être entendue et contre laquelle un conflit s'est levé.

Mais de tout cela peu arrive à la conscience, jusqu'à l'apparition de ce symptôme encombrant qui monopolise une grande partie de l'attention consciente, poursuivant dans le même temps l'action de rejet des raisons de son existence, puisque la volonté est celle de le faire disparaître.

Le Cabinet

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Sandrine Pascual D’Alessandro

-Professionnelle en cabinet libéral depuis 2010
-Membre du Centre de Recherche en Psychanalyse pendant 12 ans au sein de la SFPA
-Membre Agréé de la Société Française de Psychanalyse Appliquée pendant 13 ans
-Diplômée en 2009 de l’Institut Français de Psychanalyse Appliquée sous la direction de Chantal Calatayud

 

 

 

Le Cabinet

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