L'inconscient

D'où son étonnement et son sentiment d'impuissance dès lors que les choses ne se passent plus de manière aussi fluide. Qu'il se sente mal à l'aise dans son fort intérieur sans raison apparente, qu'il soit assaillit de pensées malvenues de manière répétitive et sans moyen d'action par la volonté propre, ni par la raison logique, pas plus que par les objections de la réalité, qu'il se sente la proie de réactions hors de propos ou démesurées, ou qui "ne lui ressemblent pas" en ce sens qu'elle ne correspondent pas à ce qu'il estime être représentatif de lui-même parce qu'en adéquation avec ses valeurs, il se retrouve alors en position de redouter ses propres productions psychique, de les combattre ou de les dénier, cherchant à s'en défendre, bloquant dans la même occasion des capacités dont il jouissait jusque-là librement et harmonieusement, ou créant des symptômes dont il ignore l'origine.
La psychanalyse rend à l'homme ce qui lui est si cher, sa responsabilité, et donc ses moyens d'action quant à sa vie psychique en considérant que son symptôme, ce dont il se plaint parce qu'il en souffre, est le résultat de ses propres compromis, de ses rejets, de ses refus, face à une part de lui-même qui demandait à être entendue et contre laquelle un conflit s'est levé.