Individuel

Se cacher est un plaisir, ne pas être trouvé est un désastre. Winnicott

J'aime bien cette observation faite par Winnicott, qui s'applique si bien à la démarche analytique, et à tout travail psychique d'une manière générale dans la mesure où en effet, même si on vient de son plein gré et avec un réel désir d'être le plus vrai possible pour se permettre d'avancer sans se mettre des bâtons dans les roues, on a pourtant toujours tendance à se cacher en séance. De l'autre - le psy - et de soi-même. Au final, bien sûr, ça n'est que de soi-même. Mais effectivement, c'est très exactement pour ça qu'on est là: pour être trouvé. 

Tenter de changer quelque chose, c’est déjà une bonne chose, et en général, on n’a pas trop de difficulté à le vouloir. Y parvenir n’en est que le résultat. Ce qui caractérise une thérapie, quelle qu’elle soit, c’est le fait de vouloir changer quelque chose chez soi, en soi. On peut vouloir changer le cours des événements, on peut vraiment œuvrer dans ce sens, mais encore trop souvent on croit que pour changer sa vie, il faut changer les autres, voire un seul qui de fait porterait comme la responsabilité de nos propres difficultés, et pourquoi pas de notre vie même.
Au-delà de cela, il y a parfois des choses qui semblent résister quoi qu’on fasse. Le poids du transgénérationnel, des interdits et obligations familiaux, parfois contradictoires, souvent conflictuels avec son propre désir, sont autant d’éléments de résistance difficiles à surmonter et à dépasser. Alors on n’avance pas dans son travail, on stagne, ou on ne peut jamais construire une vie affective épanouie, les relations sont douloureuses, les obstacles paraissent infranchissables et on commence à se demander « pourquoi moi ?! ». Ça tourne en rond, et c’est le moment de se lancer dans l’aventure de la thérapie. Ne pas remettre à plus tard, parce qu’à partir de là, plus le temps passe et plus on s’installe, plus on confirme et plus on se conforte dans de mauvais calculs. Au final, quand enfin on se décide, on se dit qu’on aurait dû commencer il y a bien longtemps. Mais à coup de complaisance envers soi-même, on arrive un beau jour en ne sachant plus par où prendre les choses, on a tellement attendu que c’est verrouillé de tous côtés. Inutile de dire que ça complexifie un peu la tâche.
La thérapie individuelle, quelle qu’en soit la forme, est un lieu d’accompagnement, d’ouverture et de découvertes dont une des clés consiste à accepter de trouver ce que l’on cherche. Oui, car si cela peut paraître étonnant, le premier obstacle à notre évolution, c’est nous-mêmes : on croit vouloir quelque chose qu’on met beaucoup d’énergie à fuir sitôt qu’on est sur le point de le trouver… Alors quelle que soit la discipline thérapeutique choisie, ce sont toujours les mêmes combats que nous menons. Chacun les siens, bien sûr, mais ce sont toujours les mêmes qui se mettent en travers de notre route, y compris quand ils ont l’air de prendre des allures différentes.
Une thérapie individuelle peut avoir une durée variable, un rythme propre, un investissement différent : tout cela dépend de la personne, de son histoire, de son désir, de sa situation à l’instant présent. Mais c’est toujours la source d’un état nouveau qui pourtant a toujours appartenu à celui qui le découvre.

Difficultés relationnelles, professionnelles ou familiales.
Solitude et isolement.
Doute de soi, doute des autres, peur des autres.
Séparation, deuil, conflits.
Phobies, hontes, angoisses.
Situations qui se répètent, échec, addiction.
Besoin excessif de maîtrise, de contrôle, jeux de pouvoir et manipulation.
Dépendance et manque d'autonomie.
Mauvaise résistance au stress, peur de l'abandon.
Rapport à l'argent perturbé.
Difficulté à prendre une décision.

 A titre indicatif:

Prix de la séance: 60 euros

Rythme variable d'une séance par semaine à une séance par mois.

Durée de la séance: pour la première, prévoir 1h30; pour les suivantes 1h approximativement. La durée des séance n'étant pas fixée de manière arbitraire mais par son déroulement même, cette donnée peut varier d'une fois à l'autre.