La psychanalyse, comment ça marche?

La psychanalyse change quelque chose. Bien sûr, au bout du bout, la vie est toujours la vie avec ses joies, ses peines, ses hauts, ses bas, ses tapis rouges et ses obstacles. Et pourtant ça change tout, parce qu'on souffre moins. On souffre moins des mêmes choses, et on attire moins de choses susceptibles de nous faire souffrir. Il n'y a pas de recette, de truc ou d'astuce pour cela. Simplement, peu à peu, le lieu d'où nous interrogeons notre existence et les événements auxquels il nous incombe de faire face, ce lieu se déplace, permettant que se dégage un nouveau point de vue.

Le point de vue, ça n'a l'air de rien, mais c'est à la base de toute relation humaine. C'est le rapport qu'on entretien avec quelque chose, quelqu'un. Or, c'est toujours de cela qu'il s'agit. Qu'y a-t-il de plus complexe, de plus subtil, de plus surprenant, voire de plus gênant quand ça fonctionne mal, que notre rapport à l'autre, aux autres, à la société des hommes, quel que soit le domaine dans lequel ce rapport se manifeste? Notre quotidien, aussi bien que le projet de notre vie toute entière, se construit sur le mode de la relation: à la société, à nos parents, à nos collègues et à nos pairs, à nos amis, à nos enfants, à nos amours et à nous-mêmes. C'est toujours là que ça achoppe parce que l'être humain ne peut pas être seul, pour autant qu'il l'est fondamentalement, en ce que "être" humain sous-tend l'appartenance à l'humanité, en tant qu'il s'agit avant tout d'être. L’ambivalence du mot être, qui peut être nom ou verbe, donne un certain sens à ce dont il s'agit.

Être, c'est être en relation avec. Le peintre enfermé durant des jours ou des semaines avec sa toile et ses pinceaux, le génie scientifique immergé dans sa recherche, l'homme d'affaires rivé sur les tableaux boursiers de ses écrans d'ordinateurs, l'écrivain avec sa page blanche à noircir se rejoignent en ceci qu'ils ont une façon très individuelle, très personnelle, d'être au monde. Cette relation au monde, à l'humanité, découle du rapport à soi-même que chacun entretien et qui est intimement lié à notre relation à l'autre. La vie humaine commence par un lien à l'autre, sans lequel elle n'a aucune chance de s'épanouir. C'est bien là que ça coince, toujours, et en prendre conscience, c'est déjà se positionner autrement.

Alors oui, la psychanalyse "ça marche!", pour autant qu'on n'en attende pas un miracle, dans tout ce que ce terme contient de radical et d'instantané. Au contraire, la psychanalyse comporte la notion de devenir – dans toutes ses acceptions, et de devenir dans le respect de cet être bien présent qui marche sur le chemin de son existence. Il ne s'agit pas de rejeter ce que l'on est pour espérer se transformer d'une manière ou d'une autre, comme une chose calculée à l'avance. La personnalité se fonde et s'appuie sur une histoire et un passé. Il y a un continuum dans notre vie, même si en apparence il n'est pas toujours aisé de le voir. N'est-ce pas là ce qui nous unit à notre devenir d'être, justement? Alors ne soyons pas trop prompts à vouloir faire table rase: il est plutôt question ici de prendre soin de qui nous sommes, même si nous ne le savons pas encore.

Le Cabinet

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Sandrine Pascual D’Alessandro

-Professionnelle en cabinet libéral depuis 2010
-Membre du Centre de Recherche en Psychanalyse pendant 12 ans au sein de la SFPA
-Membre Agréé de la Société Française de Psychanalyse Appliquée pendant 13 ans
-Diplômée en 2009 de l’Institut Français de Psychanalyse Appliquée sous la direction de Chantal Calatayud

 

 

 

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